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Traitement des acronymes et des abréviations intraduisibles

Traitement des acronymes et des abréviations intraduisibles

 Même si cela ne se voit pas forcément au premier abord ou même s’ils ne constituent pas la préoccupation principale et initiale dans une traduction, les acronymes et les autres abréviations intraduisibles peuvent pourtant vite s’avérer un problème ou un sujet de réflexion majeur dans une traduction, en ce que les difficultés associées à ceux-ci sont dues au fait que de nombreux pays comptent des organismes, des notions, des équipements, des systèmes et des concepts (et ce dans tous les domaines) différents selon le continent, l’histoire, la culture ou encore les mœurs.

Ainsi, une traduction qui au départ peut sembler relativement simple ou commune peut vite devenir compliquée sur certains ses passages en raison de la présence de quelques acronymes ou abréviations, qui vont nécessiter des recherches et des questionnements parfois bien plus développés que ce qu’il n’y paraît.

Le traducteur fait alors face à plusieurs cas de figures : un acronyme (par exemple) anglais qui possède un équivalent français couramment utilisé et reconnu, un acronyme anglais qui possède un ou des équivalents français peu utilisés ou proposant peu d’occurrences sur les sites francophones (auquel cas on trouve le plus souvent l’acronyme anglais dans les textes français), un acronyme anglais qui reste en anglais dans les textes français mais dont la dénomination entière (c’est-à-dire chaque mot en toutes lettres composant l’acronyme) existe de manière sensiblement reconnue et répandue en français, ou encore un acronyme dont l’équivalent pour l’acronyme en français ou sa dénomination en français n’existe pas. Il s’agit des cas de figures principaux auxquels d’autres peuvent parfois s’ajouter, en raison de l’immense richesse des langues. Il faut alors faire un choix réfléchi pour proposer une traduction la plus fidèle possible au sens véhiculé par l’acronyme source.

Le traducteur, comme dans bien des cas, doit d’abord s’intéresser aux préférences ou aux consignes des clients (le cas échéant) qui, via des guides stylistiques, des glossaires ou tout simplement des consignes, peuvent indiquer certaines préférences de traductions pour des acronymes donnés, auquel cas il convient de les respecter. Dans le cas contraire, des recherches sont nécessaires pour trouver la traduction correspondante, ou dans tous les cas pour proposer un équivalent explicite et approprié.

Il faut alors vérifier qu’il existe un acronyme officiel équivalent (via par exemple un site internet officiel), auquel cas cet acronyme peut être employé en français (par exemple, WHO, à savoir World Health Organization, possède un équivalent français officiel dont la principale source certaine de vérification est le site internet, qui mentionne l’acronyme OMS, à savoir Organisation mondiale de la santé, de manière habituelle). Si l’acronyme n’existe pas en français, il convient d’utiliser des sources fiables dans lesquelles un équivalent peut être trouvé, comme des articles de journaux sérieux, des documents publiés par des organismes certifiés ou des textes officiels, qui peuvent indiquer la dénomination en français même si l’acronyme restera en anglais, faute d’équivalent. À titre d’exemple, l’acronyme FDA (Food and Drug Administration) propre aux États-Unis n’a pas réellement d’équivalent en termes d’acronyme mais possède un équivalent répandu en toutes lettres (parmi d’autres), à savoir Agence (américaine) des produits alimentaires et médicamenteux, qui peut permettre au lecteur français de se faire une idée de l’objet de l’organisme, même s’il ne s’agit pas là d’une traduction officielle.

Certains autres acronymes sont également difficiles à traduire même dans leur dénomination, auquel cas ils peuvent être laissés en anglais pour conserver leur cachet authentique et faire l’objet d’une description à l’aide d’une périphrase (placée par exemple entre parenthèses), afin de mieux aider à comprendre le sens tout en laissant l’anglais pour montrer qu’il ne s’agit pas d’une traduction officielle ni reconnue. On peut citer l’exemple de l’IRS (Internal Revenue Service) aux États-Unis, qui peut conserver sa forme anglaise et faire l’objet d’une précision entre parenthèses pour décrire la mission de l’organisme (à savoir, Internal Revenue Service (IRS) (Agence du gouvernement des États-Unis chargée de la collecte de l’impôt sur le revenu et de diverses taxes). Cela ne détaille pas toutes les activités de l’organisme mais permet au moins au lecteur d’avoir une idée de sa mission.

Les acronymes doivent par conséquent faire l’objet d’une attention particulière et d’un traitement précis, ou en cas de recherches infructueuses d’équivalents, d’un ajout de précisions pour ne pas laisser le lecteur démuni face à un élément qu’il ne connaît pas en raison de la diversité et de la multiplicité des langues et des pays.

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EN QUELQUES MOTS

« Fort d’une expérience de plus de trente ans dans la traduction, je me consacre à plein temps à cette activité et cette passion dans les règles de l’art en traduisant tous les documents qui font partie de mes domaines de compétences et d’applications, acquis au cours de mes études à l’Institut Supérieur de Traduction et d’Interprétation de Paris, développés et enrichis au cours de ma longue carrière professionnelle »

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