Au XXIè siècle, il existe de nombreux outils dits de TAO (traduction assistée par ordinateur). À la différence d’outils tels que Reverso ou le fameux Google Translate, ce ne sont pas de simples logiciels qui vous proposent un texte cible dans une langue donnée lorsque vous insérez un texte dans une langue source.
La mémoire de traduction est enrichie par le traducteur à mesure qu’il avance dans son travail. En effet, à chaque fois que ce dernier traduit une partie d’un texte, qui s’appelle un « segment », il l’injecte dans sa mémoire de traduction afin de pouvoir le récupérer ultérieurement ou de pouvoir récupérer une partie du segment traduit.
Par exemple, si vous traduisez une fois la phrase « See paragraph below » (« Voir le paragraphe ci‑dessous ») en l’injectant dans la mémoire, cette phrase sera récupérée, c’est-à-dire traduite automatiquement, la prochaine fois que vous la rencontrerez.
Autre exemple, si vous rencontrez la phrase « I live in England », que l’on peut traduire par « J’habite en Angleterre » puis dans le même texte ou dans un autre texte traduit avec la même mémoire de traduction, la phrase « I live in Scotland », la mémoire proposera automatiquement « J’habite en Angleterre » en mettant en évidence la partie à modifier (« Scotland » – « England »). Cela entraîne bien entendu un gain de temps et des économies de coût, à la fois pour le client et pour le fournisseur.
Il existe là encore un vaste choix de fournisseurs de TAO tels que Wordfast, Trados Studio, MemoQ… qui offrent chacun des fonctionnalités différentes (simplicité d’utilisation, complexité des options) que tel ou tel traducteur peut privilégier.