Le glossaire est un outil prisé des traducteurs, mais également de toutes les personnes amenées à étudier et à s’intéresser aux langues et aux mots.
Il s’agit dans la plupart des cas d’un document répertoriant la traduction de plusieurs mots de vocabulaire, prenant souvent la forme d’un tableau bilingue, et parfois axé sur un domaine spécialisé. S’il apparaît comme un avantage indéniable dans les mentalités et pour le grand public, ce n’est pas forcément toujours le cas dans le secteur de la traduction.
En effet, le glossaire peut se présenter de multiples façons. Il peut être créé par le traducteur lui-même, auquel cas celui-ci choisit les mots rencontrés au préalable et qu’il juge pertinent de répertorier. Il peut ensuite créer des sous-catégories selon les domaines et les types de spécialisation. On peut également trouver des glossaires sur internet ou ceux-ci peuvent nous être fournis par les clients.
C’est dans ces deux derniers cas qu’il ne faut pas forcément se fier à tous les termes que l’on rencontre dans les glossaires.
Compte tenu de la profusion de ressources disponibles sur internet, il existe un nombre conséquent de glossaires portant sur divers domaines, parfois très spécialisés, et il convient de ne pas oublier qu’il faut toujours s’appuyer sur le contexte du texte à traduire et ne pas aveuglément suivre un glossaire, aussi fiable soit-il, car un terme peut avoir plusieurs sens totalement différents en fonction du domaine. Il faut donc tout d’abord miser sur ses connaissances, son jugement et le contexte pour faire le bon choix.
Quant aux glossaires fournis par les clients, ils peuvent parfois s’avérer utiles s’ils ciblent le domaine en question et le texte portant sur la demande de traduction, ce qui n’est pas toujours le cas lorsque ceux-ci prennent la forme d’un glossaire général répertoriant une grande quantité de mots compilés par le passé sur la base de dossiers précédents traduits pour les clients. Ceux-ci servent plus de base de référence générale que de vraie base de travail à laquelle se fier.
Dans tous les cas et comme à l’accoutumée, le traducteur reste le premier maillon de la chaîne, à même de faire ses propres choix en tenant compte d’un certain nombre de facteurs, parmi lesquels le contexte, le domaine de spécialisation, le sens des mots, son jugement et ses connaissances.