Dans la vie de traducteur, il est à tout moment possible d’être confronté à des temps d’inactivité d’une durée plus ou moins longue. Même si ceux-ci ne représentent en général qu’une partie minime du temps auquel nous dévouons nos services, il est nécessaire de mettre en évidence ces moments où il n’est pas toujours facile d’exploiter son temps au mieux afin de pouvoir reprendre un rythme de traduction approprié par la suite.
Tout d’abord, il semble évident d’expliquer comment surviennent ces moments et comment les minimiser de manière efficace. Que ce soit au sein d’une agence ou en tant qu’indépendant, un moment d’inactivité est vite arrivé. En effet, il faut constamment prévoir et s’arranger pour que de nouveaux travaux nous soient confiés et surtout réguler et organiser les dates et les délais attribués pour ne pas se retrouver débordé. C’est là tout le dosage qu’il faut apporter pour trouver un certain équilibre afin de ne pas se retrouver inactif trop longtemps en laissant passer des dossiers qui auraient pu être traités ni de se retrouver débordé en acceptant des dossiers avec des délais se chevauchant ou trop serrés pour être traités efficacement. L’organisation est donc dans ce cas le mot d’ordre à retenir.
Durant un moment d’inactivité, le traducteur peut en profiter pour passer en revue les travaux précédents qu’il a effectués et qu’il n’a pas forcément pu analyser en détail dû dans la majeure partie des cas à des impératifs de temps. Il s’agit d’un bon moyen de prendre des notes sur les passages difficiles, de se constituer des glossaires utiles pour les prochains travaux de la même nature, et même d’enrichir son vocabulaire et sa culture générale dans des domaines particuliers.
De la même manière, il est possible d’utiliser internet et ses ressources pour consulter des dictionnaires ou des textes qui permettront d’apprendre des choses ou de se perfectionner dans un domaine particulier. Il faut également savoir réguler son rythme pendant ces moments qui permettent d’avoir les idées plus claires et de se reconcentrer en vue du prochain travail.
Ces périodes font donc figure de moments à double tranchant, en ce qu’il faut à la fois les exploiter pour se perfectionner, se reconcentrer, s’informer et se reposer tout en restant prêt à reprendre un rythme de traduction ne souffrant pas d’un arrêt préalable nuisible à une reprise normale et efficace du travail.