Qui aurait pu croire que le domaine de la traduction était tout sauf de tout repos ? Pour certains, cela reste un passe-temps, un hobby, quelque chose qui ne ressemble pas vraiment à un métier « sérieux ». Pourtant, la majorité des gens ne se rendent pas ou ne veulent pas se rendre compte de l’ampleur de cette entreprise, ni de sa nécessité ou de sa complexité.
Sur le plan commercial, cela relève également d’un tout autre niveau. Comment les prix sont-t-ils fixés ? Y-a-t-il un tarif particulier ?
Pour les personnes ayant très peu de connaissances dans le monde de la traduction, elles diraient simplement de faire un prix selon le domaine, la difficulté ou le volume du projet. Malheureusement, ce n’est pas aussi simple que cela.
Le prix peut être établi sur la base d’un partenariat entre différentes entreprises et un tarif est négocié selon la/les langue(s) mise(s) à disposition par l’agence. Certaines langues ne sont pas payées de la même manière en raison de la rareté de celle-ci. Le chinois traditionnel, par exemple, sera plus cher que l’anglais.
Il peut s’agir d’un document juridique et ou dans certains cas, la facturation ne se fera pas au mot mais à la page.
En général, la facturation se fait au mot source (c’est-à-dire du document qui doit être traduit) et certaines sociétés ont des grilles tarifaires pour les différentes catégories de mots qu’il peut y avoir : mots nouveaux, répétitions… Pour nous aider, des logiciels d’analyse sont disponibles afin de nous aider à faire une bonne partie du travail. Ces analyses sont très pratiques et peuvent de temps à autre, servir de preuves dans certains cas où le traducteur souhaiterait savoir à quoi correspond exactement sa facture.
Il est bon de rappeler qu’un traducteur peut traduire environ 450 mots par heure.