Certaines catégories d’énoncés posent problème en termes de traduction : il faut alors adapter, trouver une équivalence, ou conserver simplement le terme d’origine. Comment choisir la marche à suivre ?
Il convient d’abord de toujours garder à l’esprit le vouloir-dire de l’auteur du texte source (le message sort de l’esprit et passe dans l’aire linguistique), le sens.
Voici quelques exemples concrets de catégories d’énoncés problématiques et de solutions de traduction :
– les dates : l’ordre des chiffres est parfois différent d’un système linguistique à un autre (entre l’anglais américain et le français par exemple)
– les titres de livres : si le livre n’a pas été traduit, le titre doit figurer dans la langue d’origine. L’on peut éventuellement proposer une traduction entre parenthèses. S’il a été traduit, il faut rechercher la traduction officielle du titre. Toute référence bibliographique qui peut donner suite à une recherche doit être laissée telle quelle.
– les noms de lieu : ils sont traditionnellement francisés. En anglais, on garde souvent le nom d’origine pour les pays plus récents.
– les noms de personnes : ils ne se traduisent pas.
– les citations : elles sont figées. Il est préférable de les traduire en style indirect.
Enfin, qu’est-ce que l’équivalence ? Il s’agit d’un procédé de traduction permettant de rendre compte du même vouloir-dire que le texte d’origine mais avec une rédaction complètement différente. C’est le cas par exemple des proverbes, tels que « Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras » dont le sens correspond au proverbe anglais « A bird in the hand is better than two in the bush ».
Nulle question d’oiseaux en français…